La retraite du secteur hospitalier

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Publié le : 28 décembre 20216 mins de lecture

En France, la fonction publique est composée de trois niveaux : local, étatique et hospitalier. Elle se distingue du secteur libéral ou privé par ses différents statuts : fonctionnaires militaires ou civils, titulaires ou non titulaires. Ces agents sont rattachés à des régimes de retraite différents. Cependant, les modalités de calcul de la pension sont toujours les mêmes.

La retraite de la fonction publique hospitalière !

Un agent de la fonction publique hospitalière est principalement affilié à la CNRACL, la caisse nationale de retraite des agents de collectivité de la fonction publique, et à la RAFP, la retraite additionnelle de la fonction publique. Un minimum de quinze années de cotisations est nécessaire pour faire valoir un droit à la retraite. Au contraire, en cas d’invalidité, aucune condition de durée de cotisation n’est possible pour une retraite. La date d’ouverture du droit à la retraite des hospitaliers détermine la durée minimale de cotisation qui conduit à la retraite à taux plein. Elle correspond au moment où vous réunissez toutes les conditions qui vous permettront de bénéficier du versement de la pension. Si vous aviez droit à une pension avant 2004, le nombre de trimestres de cotisation requis était de 150, augmenté de deux trimestres tous les douze mois jusqu’en 2008. Le nombre de trimestres exigés pour obtenir une pension hospitalière complète est de 162 en 2010. Depuis 2009, on constate une augmentation d’un trimestre par an. Vous pouvez calculer votre retraite sur la base des six derniers mois de votre carrière. Pour plus d’informations sur la retraite hospitalière, consultez le site crh.cgos.info.

Le calcul de la retraite de base des agents hospitaliers !

Estimer votre pension pendant que vous travaillez encore est très prudent afin d’éviter les mauvaises surprises. En la calculant vous-même ou en vous rendant sur un simulateur installé par la complémentaire retraite des hospitaliers, vous aurez une évaluation précise de votre pension. Une simple simulation ne vous coûte rien. Elle vous permettra de vous constituer et d’anticiper, au cours de votre carrière, un revenu complémentaire. L’évaluation de la pension de base est la même pour tous les agents hospitaliers. Au taux plein, la pension maximale est de 75 % du salaire de base, calculé sur les six derniers mois de votre activité. Ce plafond est toutefois difficile à atteindre, car tout au long de votre carrière, vous devriez avoir validé entre cent soixante-sept et cent soixante-douze trimestres d’assurance retraite. Si vous n’atteignez pas ce nombre de trimestres, votre pension sera bien sûr réduite. Elle subira également une décote, c’est-à-dire une réduction supplémentaire et définitive d’une pension. Dans le calcul du nombre de trimestres, le temps de service effectif au cours de votre carrière professionnelle, en tant que stagiaire ou en tant que titulaire, les bonifications et les interruptions d’activité sont intégrées. Si vous travaillez à temps partiel, sur autorisation ou de droit, chaque année travaillée vous donne quatre trimestres.

L’âge de la retraite dans le secteur hospitalier !

La fonction publique hospitalière comprend les aides-soignants, les sages-femmes, les infirmiers, les surveillants des services médicaux et les chefs de service. Leur retraite dépend de plusieurs paramètres. Elle est déterminée en fonction de leur catégorie, de leur statut et de la nature de leur emploi. Il existe deux catégories : sédentaire et active. L’âge minimum de départ à la retraite pour un employé sédentaire est de soixante-deux ans. Pour les cadres de santé, le personnel paramédical et les infirmiers de la catégorie active qui souhaitent occuper un poste sédentaire, l’âge de leur retraite est avancé à soixante ans. Quant au fonctionnaire actif qui occupe un emploi comportant des fatigues exceptionnelles ou un risque particulier, son âge de départ à la retraite est fixé à cinquante-sept ans. Néanmoins, afin de bénéficier d’une pension à taux plein, vous devez avoir accompli au moins douze à trente-deux ans de service, selon le poste occupé. Et vous devez avoir validé entre cent soixante-six et cent soixante-douze trimestres d’assurance pour la retraite des hospitaliers, tout au long de votre carrière. Il est également possible de prendre une retraite anticipée.

La retraite anticipée dans le secteur hospitalier !

Tous les régimes de retraite prévoient des cas très précis de retraite anticipée. Ils sont souvent liés à la situation familiale de l’assuré ou à son état de santé. Il est possible de cesser de travailler après quinze ans de service si vous êtes parent d’un enfant atteint d’une invalidité égale ou supérieure à quatre-vingts pour cent. Si vous êtes parent de trois enfants nés avant 2012 et que vous avez également accompli quinze ans de service avant cette date, vous pouvez bénéficier d’une retraite des hospitaliers anticipée. Vous ou votre conjoint êtes atteint d’une maladie ou d’une infirmité incurable qui vous empêche d’exercer tout emploi. Dans les deux premiers cas, vous devez être contraint de réduire votre activité ou de l’interrompre complètement, pour vous occuper du membre de votre famille qui a besoin de votre assistance. Ainsi, la demande de votre retraite anticipée sera recevable.

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